C’est le montant que la dette de l’assurance-chômage représentera fin 2016 en France.

D’après le rapport de la Cour des comptes, le nombre de chômeurs indemnisés a augmenté de 750 000 personnes en six ans pour atteindre 2,6 millions d’individus. Outre le fait que l’allocation moyenne a progressé de 7,8 % en cinq ans (elle était de 1 119 euros brut par mois en 2014), la dette de l’assurance-chômage est estimée à 29,4 milliards d’euros pour la fin de l’année 2016. Une hausse de 67 % depuis 2013 (17,6 milliards d’euros).

 

Solutions

La France affiche le système le plus avantageux d’Europe avec les compensations les plus élevées et la plus longue période de couverture. Au vu de cette situation, les partenaires sociaux sont amenés à trouver une solution pour réduire la dette. Première idée : baisser le montant des allocations versées, ce qui pourrait permettre de faire des centaines de millions d’euros d’économies par an. Autre proposition : réduire le nombre de jours sans emploi indemnisés. L’augmentation du taux de cotisation est aussi évoquée. Sa hausse d’un point représenterait 500 millions d’euros de recette pour l’État. Si le gouvernement n’intervient pas dans les négociations de l’Unédic, Myriam El Khomri, la ministre du Travail, a tout de même manifesté sa préférence pour la baisse des indemnités, tout en indiquant vouloir optimiser le temps libre des chômeurs pour les former et favoriser leur retour rapide à l’emploi.

 

Richard Trainini

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