En cas de sortie de l’euro comme le souhaite le Front National, le franc serait déprécié de 30 %.

Rétablissement des frontières ou encore abandon de l’euro. Telles sont les mesures protectionnistes martelées par le parti de Marine Le Pen. Objectif : relancer l’industrie française. Si l’impact de telles mesures sur la compétitivité de nos entreprises est discutable, celui sur notre pouvoir d’achat ne fait aucun doute. Dernier en date, à tirer la sonnette d’alarme, les professionnels du tourisme affirment que ces dispositions pourraient être un frein pour les futurs voyages des Français à l’étranger.

 

20 % des Français qui partent chaque année en vacances à l’étranger

 

Selon Jean-Pierre Mas, le président des entreprises du voyage, un retour au franc entrainerait une dépréciation mécanique de l’ordre de 20 % à 30 %. Les prix des billets d’avion, du carburant ou encore des prestations à l’étranger augmenteraient d’autant. Avec 20 % des Français qui partent chaque année en vacances à l’étranger, les conséquences sur le pouvoir d’achat serait direct       

Quant la fermeture des frontières, rien est dit que cela améliore la sécurité et permettent de lutter contre le terrorisme. Pour les acteurs de la filière, c’est l’image de la France et son attractivité à l’étranger qui pourraient être pénalisé. Sans parler de l’emploi dans le secteur, qui génère entre 7 % à 8 % du PIB en France. Pour eux, le repli sur soi ne peut pas être compatible avec l’ouverture au monde.

 

G P-C 

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