Bâti sur l’expérience en entreprise de ses avocats, Constantin Pavléas Avocats maîtrise la technicité d’un secteur innovant grâce à son expertise en IP/IT. Un positionnement qui assure son originalité par son implication dans les opérations corporate du secteur.

Pour parler du cabinet qu’il a fondé en 2001, Constantin Pavléas ne vient pas seul. Il s’entoure de ses collaboratrices, et, sans quitter leur ordinateur portable, tous racontent leur métier avec passion. Tous sont passés en entreprise et voient leur mission de conseil comme le prolongement de leurs expériences « en immersion ». Une caractéristique essentielle pour dispenser un service de conseil en droit des techniques de l’information (négociation de contrats, économie numérique, etc.), en matière de données à caractère personnel (formation, alerte), en droit de la propriété intellectuelle, marques, droits d’auteur, brevet, et enfin lors des opérations financières, grâce à une vision IP/IT des fusions ou des acquisitions.

 

 

« Allez plus vite »

Il est peu commun pour un cabinet de niche en droit de la propriété intellectuelle et des technologies de se positionner aussi en corporate. Cette particularité de Constantin Pavléas Avocats tire sa source dans le parcours singulier de son fondateur. De nationalité grecque – bientôt française –, Constantin Pavléas s’est formé à l’université Paris I et au King’s College de Londres et, fort de son expérience de lycéen à San Diego, hésite entre exercer son métier d’avocat en France ou en Angleterre. La proposition du cabinet américain Skadden, alors tout juste installé à Paris, finira de le convaincre de rester sur le sol hexagonal. L’avocat ne se coupe pas pour autant de la culture anglo-saxonne. Pendant un an et demi, il s’initiera aux côtés de Christopher Baker au M&A. « Déjà à l’époque, Skadden imposait une grande rigueur autant dans la forme que sur le fond. Ce qui est banal aujourd’hui a été très formateur pour moi », se souvient l’avocat, qui voulait cependant « aller plus vite » que la longue montée dans la hiérarchie des cabinets américains : il arrive en entreprise et s’enthousiasme pour l’aventure industrielle de Gemplus. « Dans une petite équipe et avec une directrice juridique visionnaire, Élisabeth Apitz, nous avons construit ce que Gemalto est aujourd’hui avec un vrai esprit de croisade ! », commente l’avocat. Après avoir parcouru le monde, négocié des joint-ventures et être monté en responsabilité, il refuse d’être basé à Singapour et devient directeur juridique pour l’Europe du Sud de Sybase (devenu Oracle). Poursuivant ainsi dans le monde industriel de la high-tech, il se rode à la stratégie pugnace d’un pure player, jusqu’à pressentir l’éclatement de la bulle Internet et de poser sa plaque en 2001. Son objectif : servir les entreprises du secteur que l’on appelle à l’époque « les nouvelles technologies ».

 

Fervent défenseur de l’avocat en entreprise

Il s’en souviendra toute sa vie : sa première mission commence le 11 septembre 2001, « le hasard du calendrier de la commission du barreau de Paris ». Constantin Pavléas n’en a pas fait un signe du destin puisque, depuis, ce fervent défenseur de l’avocat en entreprise confie « beaucoup s’amuser » dans sa robe d’avocat. Ses collaboratrices le confirment : « Constantin ne peut pas être comparé aux autres patrons. Avec lui, chacun à sa place, nous avons tous notre mot à dire », remarque Anastasie Kerluen, sa plus ancienne collaboratrice. Après une expérience de juriste dans une société franco-américaine éditrice de logiciels rachetée par SAP, elle a finalement rejoint celui qui était l’avocat de son entreprise. Puis elle coopte Marguerite Gaeremynck, une ancienne avocate de chez Arendt au Luxembourg, rodée aux questions IP des opérations corporate. Passée quelques mois chez Venteprivée.com, elle partage avec Constantin Pavléas sa formation au King’s College. Sophie Delacroix a elle aussi été recommandée. Avec un profil de chercheuse, la dernière arrivée au cabinet a travaillé dans un centre de R&D d’un groupe japonais de l’industrie du verre à Bruxelles, puis dans un cabinet d’avocats sud-africain, Von Seidels, devenant une spécialiste des législations IP dans les différents pays d’Afrique. Enfin, avant de rejoindre l’équipe, elle a travaillé sur les transferts de technologie entre les industriels et les start-up au centre de recherche Inria de Rocquencourt.

 

Tous tirent leur force de leurs expériences passées un avantage indéniable pour se lancer dans la négociation, sur le terrain et aux côtés des ingénieurs, des commerciaux et des opérationnels. Le logo du cabinet ne dit pas autre chose : inspiré d’un jeu de Mikado, il évoque le caractère ludique du secteur des technologies avancées, les couleurs marquant la sensibilité aux arts de son fondateur, qui a installé dans ce cabinet, en plein Quartier latin, des toiles remarquables. Un écrin à la hauteur de ses avocats.

 

Pascale D’Amore

 

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