Lors d’une conférence de presse à la Maison des travaux publics, Valérie Pécresse a fait ses propositions pour le Grand Paris dans le cadre de sa campagne pour les régionales.

À quelques semaines des élections régionales, Valérie Pécresse, conseillère d’Île-de-France et députée des Yvelines, a fait ses propositions pour le projet du Grand Paris. Soulignant être venue en voiture pour cause de problèmes sur le réseau ferré, l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sait comment engager le débat. Combattre le conservatisme local et l’actuel schéma de gouvernance, telle est la volonté de celle qui se considère comme la figure de la révolution des transports : « La région parisienne a des problèmes avec ses franges », clame-t-elle en visant la trop grande centralisation de la région, qui délaisse les « oubliés du Grand Paris et le périphérique dortoir où 40 % des jeunes sont au chômage ». 

 

 

Le transport comme levier de croissance

Afin de « raisonner le transport à l’ère de la métropolisation », Valérie Pécresse se promet d’être « extrêmement punchy », en développant l’économie en grande couronne par le biais de l’intermodalité et la création de liens entre les territoires, éléments encore trop mis à l’écart par le Syndicat des transports d’Île-de-France. En parallèle, son programme inclut la lutte contre la fraude avec une police régionale des transports notamment dans les bus, la création de RER autoroutiers, bus à haute qualité de service et d’un pass mobilité universelle, et la rénovation des transports en commun.

 

 

Des besoins de financement pour les stratégies urbaines   

La mobilité certes, mais seulement si elle accompagne une stratégie de croissance à l’échelle du territoire, vecteur d’emploi. Plus que la création de nouvelles lignes, Valérie Pécresse est animée par la volonté de créer de la valeur ajoutée pour le Grand Paris : afin de financer ce dynamisme, il faudra selon elle aller chercher les crédits européens par des fonds structurels et fonds sociaux (dont Bruxelles a annulé cinquante millions d’euros faute de projets déposés par la France), et accompagner la recherche pour les dossiers de financement. Son but : que les Franciliens puissent vivre sur leur territoire en profitant de logements, transports, formations et d’emploi.

 

S. C.

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