Après la Pologne, l’État français a émis un emprunt pour un montant de sept milliards d'euros destiné aux projets en faveur de la transition énergétique et écologique.

Pour Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer « le résultat de l'opération montre que la France est reconnue comme un grand État vert, avec un cadre crédible et robuste pour mettre en œuvre l'accord de Paris ». Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances, a ajouté qu'ainsi « par la réussite de cette opération exceptionnelle, l’État démontre sa détermination à faire de Paris la place de référence en matière de finance verte ».

 

 L’engagement de la France en faveur de l’environnement

 

Il s'agit d'une opération « historique » pour le marché des obligations vertes, a expliqué Pierre Blandin, spécialiste des émissions d'organismes publics et supranationaux chez Crédit Agricole-CIB. Cette obligation a deux objectifs, financer des politiques climatiques et environnementales de manière innovante tout en affirmant le leadership de la place de Paris sur la finance verte. En pratique, le produit de cette émission permettra de lutter contre le changement climatique, l'adaptation au changement climatique ou encore la protection de la biodiversité et la lutte contre la pollution. « Avec cette obligation en euros, nous espérons susciter l'engouement d'autres États européens, ou d'autres entreprises, pour plus d'obligations, encore plus vertes et plus responsables », souligne Michel Sapin.

Afin d’assurer un suivi dans l’utilisation des fonds, l'État s’est engagé à remettre chaque année aux investisseurs un reporting sur l'allocation des fonds et un reporting sur la performance des dépenses vertes éligibles.  

 

Vanessa Benesty 

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