C’est le montant levé par les IPO mondiales au premier trimestre, selon PwC.

Les introductions boursières ont chuté de 65 % par rapport à 2015. Du jamais vu depuis le premier trimestre de 2009 où seulement 1,5 milliards d’euros avaient été collectés. Une situation entraînée par les nombreux reports, voire les annulations, des intégrations boursières initialement prévues par les entreprises. La faute au prix du pétrole jugé trop bas, au ralentissement de l’économie chinoise ou encore à l’incertitude liée aux taux d’intérêts américains. Récemment, l’hypothèse du Brexit est venue amplifier l’aspect volatil des Bourses européennes. Ainsi, le constat est le même en Europe. Les fonds levés par les IPO ont chuté de 80 % sur un an pour tomber à 3,5 milliards d’euros pour seulement cinquante opérations (contre les dix-huit milliards d’euros générés par les quatre-vingt-quatre deals à la même période en 2015). Si quatorze introductions en Bourse avaient dépassé le milliard d’euros parmi les celles du vieux continent en 2015, aucune IPO de cette envergue n’a encore été enregistrée cette année. Seules la Deutsche Börse, Le London Stock Exchange (LSE) et OMX ont comptabilisé des opérations supérieures à cinquante millions d’euros. Néanmoins, les spécialistes ne désespèrent pas et estiment que le marché pourrait prochainement être relancé grâce aux nouvelles pépites de la finance, aux privatisations européennes et aux possibles scissions stratégiques dans les grands groupes. Cependant, ces prédictions restent à nuancer puisque selon PwC, le bilan du prochain trimestre pourrait ne pas dépasser les dix milliards d’euros.

 

R. T.

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