C’est le montant des amendes distribuées aux banques depuis la crise de 2007 au niveau international selon les calculs du "Monde".

Évasion fiscale, blanchiment d’argent, vice de procédure, pratique à l’encontre de l’intérêt du client ou encore violation d’embargo, autant de motifs qui justifient les sanctions distribuées pour fraudes aux banques du monde entier. Entre 2007 et 2015, les pénalités liées aux subprimes représentent plus de 150 milliards de dollars, soit plus de 72 % du total. Une statistique qui explique en partie pourquoi les sanctions américaines (201,5 milliards de dollars) correspondent à 97 % des amendes infligées. À l’image de l’engagement du ministère de la Justice, de la Security Exchange Commission, des services financiers de l’État de New York et même du Président Barack Obama, la première puissance économique mondiale semble plus que jamais déterminée à combattre ce fléau. D’autant que les affaires à scandales telles que les « Panama Papers », « Swiss leaks » ou encore « UBS leaks » n’ont rien arrangé. La France ne représente que 0,2 % des amendes infligées, soit 450 millions d’euros. Pourtant, le pays a également promis de tout tenter pour contrer ces malversations. D’ailleurs, les bureaux français de Google ont récemment été perquisitionnés pour fraude fiscale aggravée le 24 mai dernier. Cependant, il semble parfois difficile de poursuivre les banques tant leur influence est importante. Au Royaume-Uni par exemple, les régulateurs ont renoncé à condamner HSBC lorsque cette dernière aurait manifesté le souhait de délocaliser son siège social de Londres.

 

R. T.

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