C’est la part du déficit public de l’Espagne par rapport à son PIB en 2015.

Le résultat fait grincer à Bruxelles qui, après la signature du pacte de stabilité, s’attendait plutôt à ce que le déficit public de l’Espagne ne dépasse pas la barre des 4,2 %. Cette différence de dix milliards d’euros entre les prévisions et la réalité ne semble pourtant pas chagriner le gouvernement espagnol. Le ministre des Finances, Cristóbal Montoro, a simplement expliqué que cette contre-performance était en grande partie due au déficit des régions. Ce dernier représente 1,66 % du PIB au lieu de 0,7% initialement prévu. Autre explication donnée par le ministre, le déficit de la Sécurité sociale est également loin des résultats espérés. Il correspond à 1,26 % du PIB alors qu’il était censé tabler à 0,6%. Pour rattraper la situation, l’État espagnol pourrait mettre en place diverses mesures destinées à reprendre le contrôle des finances régionales. Une situation étonnante au vu des récents signaux positifs envoyés par l’économie espagnole, à commencer par une reprise de la croissance (3,2 % en 2015 qui laissait penser que le bilan des finances du pays serait moins négatif. Néanmoins, le constat est à nuancer. Le déficit de 2015 reste moins important que celui de 2014, qui représentait 5,8 % du PIB. En parallèle, la France fait meilleure impression. Son déficit public est à 3,5 % du PIB. C’est mieux que les 3,8 % attendus.

 

R. T.

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