C’est le montant que Bruxelles va débloquer pour soutenir les producteurs de lait et de viandes porcine et bovine.

Cette aide d’urgence sera répartie entre les États membres en fonction de l’exposition de leurs agriculteurs à la baisse des prix des produits agricoles. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni en seront les principaux bénéficiaires. La Commission a également annoncé qu’elle augmenterait le budget dédié à la communication en 2016 afin de faire connaître les produits européens à l’étranger. En 2015, l’Union européenne avait déjà dépensé 81 millions d'euros. De son côté, le gouvernement français s’est engagé, la semaine dernière, à accorder une "année blanche" sur les dettes bancaires et des rallonges financières pour les agriculteurs en difficulté. Il a également promis une enveloppe de trois milliards d'euros sur trois ans.

 

Pas sûr malheureusement que ces mesures suffisent à compenser l'effondrement des cours du lait et des viandes bovine et porcine observé depuis un an. L’embargo russe sur les produits agricoles européens pèse lourd sur le secteur. Et pour cause, le pays représentait en 2013 10 % des exportations agricoles du Vieux continent, soit un budget de 5,5 milliards d’euros. À cela s’ajoute, la surproduction de lait au niveau mondial depuis la fin des quotas laitiers en Europe en mars dernier.

 

V. P.

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