C’est la somme des quatre amendes les plus importantes distribuées aux entreprises sur le sol américain.

Dans l’affaire du dieselgate, Volkswagen vient d’être condamné à payer 14,7 milliards de dollars à la justice américaine. Une somme colossale même pour un groupe de la trempe de l’automobiliste allemand qui est loin d’être un cas isolé. Sur le même secteur d’activité, Toyota avait aussi été pénalisé pour avoir vendu des modèles présentant des défauts de fabrication et entraînant la mort de cinq personnes. L’entreprise japonaise avait donc dû verser 1,2 milliard de dollars d’indemnités. Un montant bien inférieur à celui infligé au groupe pétrolier britannique BP, sanctionné à hauteur de 56,7 milliards de dollars, soit l’indemnisation la plus élevée de l’histoire du pays. Suite à une marée noire, sa plate-forme d’exploitation avait explosé provoquant la mort de onze personnes et de graves conséquences environnementales. Du côté des banques, BNP Paribas a également été contrainte de payer 8,9 milliards de dollars. Dans les années 2000, l’institution avait réalisé des transactions financières importantes avec l’Iran, Cuba, la Lybie ou encore le Soudan en utilisant le dollar alors que ces pays étaient soumis à un embargo américain. Au final, ces amendes montrent à quel point le système judiciaire est intransigeant de l’autre côté de l’Atlantique. En revanche, la législation européenne semble plus clémente. Dans le cadre du scandale dieselgate par exemple, Volkswagen ne devrait pas être obligé d’indemniser les consommateurs trompés.

 

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