Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, a enfin annoncé le lancement du troisième appel d'offres éolien en mer, situé sur une zone au large de Dunkerque.

Cela faisait des mois que la filière l'attendait, Ségolène Royal a enfin annoncé lundi 4 avril le lancement du troisième appels d'offres d'éolien en mer. Après ceux Saint-Nazaire en 2011, et de Noirmoutier en 2013, c'est sur une zone située au large de Dunkerque (Nord) que sera implanté le parc d'éoliennes offshore. Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, ainsi que le préfet de la région Nord-Pas-de-Calais ont été mandaté par la ministre pour poursuivre les consultations.

Cet appel d'offres apportera plusieurs nouveautés par rapport aux précédents quant à sa mise en œuvre : une procédure de « dialogue concurrentiel » sera mise en place permettant aux candidats d'affiner leur offre, accompagnée de plusieurs études sur les caractéristiques géographiques des sites préalables à la remise définitive des propositions. Plusieurs mesures de simplification « visant à faciliter l'obtention des autorisations » sont également au programme. Le calendrier et la taille du programme n'ont pas été précisés.

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), par la voix de son président, Jean-Louis Bal, et de son vice-président, Jean-Baptiste Séjourné, se sont réjouis de cette annonce et appellent à un renforcement de la dynamique : « La France détient tous les atouts pour devenir un grand marché de l’éolien offshore et profiter de la baisse des coûts de cette technologie constatée en Europe. Les annonces de la ministre ce jour ne sont qu’une première étape pour parvenir à la compétitivité et à la structuration industrielle. Nous demandons que le lancement de nouveaux projets soit décidé et qu’ils fassent l’objet d’une programmation d’appels d’offres à l’instar des autres filières comme le photovoltaïque. »

 

B.B.

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