Alors que la banque suisse avait elle-même initié le projet de privatisation du conglomérat chinois, elle quitte le navire dans un certain « inconfort ».

On peut structurer un deal de plus de 4 milliards de dollars et s'en écarter sans sourciller : c'est un peu l'histoire de la banque suisse UBS qui vient de jeter l'éponge dans le dossier de privatisation du conglomérat chinois Wanda pour des motivations tenant, selon les sources relayées par le Financial Times, à un certain « inconfort ». Il faut dire que sous l'égide du droit à Hong Kong, les banques doivent valider les sources et la suffisance des fonds soutenant les transactions. Manifestement, le profil credit-risk du deal envisagé par l'actionnaire de l'Atlético Madrid et du fabricant de bateaux de luxe Sunseeker n'a pas convaincu UBS. Le banque chinoise CICC demeure seule aux côtés de Wanda dans une affaire qui refroidira quelque peu les relations sino-européennes en matière de conseil.

 

FS

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