Société Foncière Lyonnaise (SFL) a présenté des résultats 2015 en hausse, grâce aux premiers effets favorables de la politique de redéveloppement du patrimoine menée depuis cinq ans.

L’année 2015 a vu l’augmentation de tous les indicateurs de SFL. Ses agrégats opérationnels comme ses valeurs d’expertise du patrimoine ont de fait présenté une hausse, souvent à deux chiffres. Les revenus locatifs de la société s’établissent à 168,8 millions d’euros en 2016 soit une progression de 11,4 % (dont 5,7 % à périmètre constant). Le résultat net consolidé part du groupe s’élève à 492,9 millions d’euros, contre 197,7 millions en 2014. Cette forte augmentation s’explique notamment par une hausse du résultat net récurrent EPRA et par la revalorisation du patrimoine. Ainsi, le premier augmente de + 25,3 % et atteint 65,8 millions d’euros tandis que le patrimoine consolidé est évalué à 5,2 milliards d’euros en valeur de marché hors droits au 31 décembre 2015, soit une progression de 17,4% sur un an (15,7% à périmètre constant).

 

Un développement important du patrimoine

En 2015, SFL n’a réalisé aucune session. Elle a acquis un immeuble de bureaux de 6 700 mètres carrés, situé au 9 avenue Percier à Paris, pour 68 millions d’euros droits inclus dans l’optique d’optimiser son état locatif. Sur l’année, près de 15 % du patrimoine de SFL a été en développement. Les travaux de rénovation complète des étages de bureaux du 90 Champs-Elysées (environ 7 000 mètres carrés) se sont conclus par une livraison en mars 2015. La rénovation complète de l’immeuble Le Vaisseau, à Issy-les-Moulineaux (6 300 mètres carrés) s’est également terminée par une livraison en janvier 2016. Au total, c’est 118 millions d’euros qui ont été investis en travaux sur l’exercice 2015. La livraison des 33 000 mètres carrés de l’immeuble #cloud.paris, en novembre 2015, a constitué l’aboutissement d’un des projets majeurs du groupe.

 

Une activité locative très dense

À fin 2015, le taux d’occupation physique du patrimoine en exploitation atteint 95,6 % contre 87,1 % un an plus tôt. SFL a ainsi commercialisé 85 000 mètres carrés de surfaces supplémentaires. Deux immeubles en totalisent plus des deux tiers. L’OCDE a loué la totalité de l’immeuble In/Out à Boulogne, soit 35 000 mètres carrés pour douze ans fermes à partir de septembre. De la même façon, l’immeuble #cloud.paris, précommercialisé à hauteur de 90%, réunit trois prises à bail effectives dès le premier semestre 2016 : 10 800 mètres carrés par Exane pour neuf ans fermes, 9 700 mètres carrés par BlaBlaCar et 3 600 mètres carrés par Facebook. SFL a également confirmé avec TV5 Monde un nouveau bail de douze ans fermes pour l’immeuble de son siège social, au 131 avenue de Wagram à Paris (7 500 mètres carrés).

 

Un impact positif du financement

SFL a bénéficié en 2015 de la baisse du coût de sa dette et de l’allongement de sa maturité. En décembre, elle a ainsi racheté des obligations pour un montant nominal de 243,5 millions d’euros et renégocié certaines lignes de crédit. Ces actions lui ont permis de faire passer la charge financière non récurrente de 32,4 millions d’euros à 22,3 millions. De plus, la maturité moyenne de la dette passe à 4,9 années (+ 0,9 année) et son coût moyen à 2,4% contre 2,9% un an plus tôt.

 

Poursuivre sur 2016

SFL entend continuer sur une stratégie qui met en avant les acquisitions d’immeubles ou de portefeuilles, sur des actifs « prime, core, ou à valeur ajoutée », explique Juan José Brugera Clavero, président du conseil d’administration. Dans une logique de différentiation, SFL devrait ainsi non seulement exploiter le potentiel de ses acquisitions en développant leur fonctionnalité, mais également s’appuyer sur l’esthétique architecturale pour rester attractif sur un marché très concurrentiel.

 

Crédit photo : Guillaume Clément

 

 

S.E.

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