Alstom et Bombardier décrochent un contrat de 3,7 milliards d’euros pour 255 rames de RER.

Après l’annulation du premier appel d’offre en 2012, « c’est la confirmation d’une commande historique de 255 rames de RER nouvelle génération », s’est réjoui Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. Il s’agit du contrat le plus important jamais financé par le syndicat des transports d'Île-de-France (STIF).

Ces rames devront circuler dès 2021. Pour assurer l’arrivée des trains à la date prévue, « la fabrication commencera en 2018", a expliqué le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge. Quant à Bombardier, il réalisera à partir de 2019 les voitures intermédiaires.

Ces nouveaux RER viendront, dans un premier temps, remplacer les trains vieillissants de la ligne D à partir de 2021. Ils seront ensuite déployés sur la ligne E lorsqu'elle sera prolongée vers l'ouest, en 2022 jusqu'à Nanterre, puis en 2024 jusqu'à Mantes-la-Jolie.

Ce train nouvelle génération comporte trois espaces de voyage distincts, telle que « des zones plates-formes pour voyager debout et qui permettent de circuler facilement comme dans un métro », précise le syndicat des transports d'Île-de-France.

Côté finance, seule une première tranche ferme du marché a été validée par le STIF pour soixante et onze rames et 1,55 milliard d’euros dont 1,15 milliard pour le consortium Alstom et Bombardier.

Le STIF et la SNCF indiquent qu’avec la conclusion de ce contrat, « plus de 8000 emplois seront pérennisés en France au sein de la filière ferroviaire ».

VB

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