Si le cabinet SBKG continue d’exercer sous le même nom, toute l’équipe de David Gordon-Krief, Sophie Erignac-Godefroy et Julien Mayeras intègre la firme française.
L’équipe « KG » de SBKG arrive chez UGGC
Le projet se prépare depuis un an : David Gordon-Krief, Sophie Erignac-Godefroy et Julien Mayeras intègrent l’équipe d’UGGC à Paris. Ils sont accompagnés de leurs sept collaborateurs et de leurs assistantes et stagiaires pour former une équipe d’une douzaine de personnes. « C’est le KG de SBKG », explique David Gordon-Krief, qui fait référence à la fusion entre Schmidt Brunet & Associés et Krief Gordon & Associés qui avait donné naissance à SBKG en 2009. L’enjeu maintenant pour lui et son équipe : rejoindre un cabinet indépendant full service et présent à l’international, offrant ainsi à leurs clients la plate-forme nécessaire à leur intervention. Côté UGGC, le cabinet renforce sa pratique du corporate, du private equity et du contentieux tout en ajoutant une offre en droit immobilier inexistante au cabinet.
« Besoin de plus »
Jean-Jacques Uettwiller et David Gordon-Krief se connaissent depuis vingt ans. « Nous sommes deux syndicalistes convaincus », commente le fondateur d’UGGC. Les deux hommes se sont rencontrés alors que le premier était à la tête de l’Association conseils d’entreprise (ACE), le second de la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA). « J’ai toujours été très lié aux fondateurs d’UGGC », complète David Gordon-Krief.
Ce dernier voit dans son arrivée chez UGGC l’opportunité d’exercer dans « une structure qui ressemble à ce que serait SBKG dans dix ans ». L’avocat, qui a consacré beaucoup de temps au développement de son activité en 2016, prévoyait en effet de faire grandir son cabinet par adjonction de compétences et croissance régionale. Une entreprise à la fois périlleuse et chronophage. « Mes clients ont besoin de plus. Plus de professionnels, plus réactifs, plus internationaux », confie-t-il.
L’année test
Très attaché à la fidélité de son équipe – son associée Sophie Erignac-Godefroy a débuté en pré-stagiaire à ses côtés – est admiratif de la faculté d’UGGC à faire progresser ses collaborateurs jusqu’à l’association. « Cela signifie beaucoup pour moi », confirme-t-il. Pour Jean-Jacques Uettwiller, les deux cabinets se rejoignent sur les valeurs et les méthodes de travail. « Nous sommes un cabinet français indépendant. C’est notre positionnement et nous en sommes fiers », répond-il, convaincu de la force de son modèle pour rivaliser face aux anglo-saxons.
Avant de finaliser leur intégration, David Gordon-Krief, Sophie Erignac-Godefroy et Julien Mayeras ont travaillé ensemble sur plusieurs dossiers, UGGC intervenant alors sur les questions de droit fiscal, social ou en restructuring sur lesquels SBKG avait besoin. 2016 a été l’année test. « Nous avons pu constater qu’ils sont tous excellents ! », se réjouit David Gordon-Krief. Et, pour le plonger rapidement dans le bain, le cabinet l’a élu membre du conseil de gérance aux côtés de Jean-Jacques Uettwiller, Thierry Dal Farra, Michel Turon et Charles-Emmanuel Prieur. Son premier défi ? « Réussir ! », réagit l’avocat, qui pense déjà à plusieurs axes de développement, notamment en régions.
De son côté, le cabinet SBKG continue d’exercer autour de ses sept associés répartis entre Paris et Marseille.
